SARLAT-LA-CANEDA

Capitale du Périgord Noir, cette cité historique doit sa grande renommée à ses magnifiques monuments du XIIIème au XVIème siècle, admirablement conservés et restaurés. Ainsi, elle est réputée pour avoir la plus forte densité de monuments historiques classés ou inscrits au monde.

Visitée par plusieurs centaines de milliers de touristes chaque année, cette petite ville fort charmante possède également un marché dans lequel on peut y trouver plusieurs spécialités régionales, comme le foie gras, les truffes, les figues et les noix.

Des vents contraires, Olivier ADAM

Depuis que sa femme a disparu sans jamais faire signe, Paul Andersen vit seul avec ses deux jeunes enfants. Mais une année s'est écoulée, une année où chaque jour était à réinventer, et Paul est épuisé. Il espère faire peau neuve par la grâce d'un retour aux sources et s'installe alors à Saint-Malo, la ville de son enfance. Mais qui est donc Paul Andersen ? Un père qui, pour sauver le monde aux yeux de ses enfants, doit lutter sans cesse avec sa propre inquiétude et contrer, avec une infinie tendresse, les menaces qui pèsent sur leur vie.

Dans ce livre lumineux aux paysages balayés par les vents océaniques, Olivier Adam impose avec une évidence tranquille sa puissance romanesque et son sens de la fraternité.

Grand Prix RTL - Lire 2009

"La sourde angoisse des dimanches soirs est retombée sur tout ça comme un voile. Ca ne m'a pas alarmé. Le lendemain l'école reprenait et ce serait mon premier jour, c'était même rassurant d'être pris à la gorge par un sentiment si familier, identifiable et dont on connaissait la source. Une sensation qui vous remontait de l'enfance, en pyjama les cheveux mouillés on dinait devant la télévision, après les frites du samedi midi les hot-dogs du soir et le rôti du dimanche, le repas lui-même avait quelque chose d'austère et indiquait qu'on reprenait le cours des choses, devant notre assiette tout nous paraissait soudain rétréci, nos poumons la dimension des pièces, le temps lui-même. Une tristesse diffuse nous collait aux pattes jusqu'au coucher et des années plus tard, alors même que je n'aurais plus à me rendre nulle part, ni dans aucun bureau ni dans aucune classe, alors que rien de précis ne me permettrait de différencier le lundi du dimanche, le même sentiment me viendrait, d'air raréfié et de ventre noué."

Adapté au cinéma en 2011.

Pour Colette, écrivain française, un grand millésime "est le produit de quelque sorcellerie céleste". Dans Prisons et Paradis, elle nous parle de la vigne et du vin : 

"La vigne, le vin sont de grands mystères. Seule, dans le règne végétal, la vigne nous rend intelligible ce qu'est la véritable saveur de la terre. Elle ressent, exprime par la grappe les secrets du sol. Le silex, par elle, nous fait connaître qu'il est vivant, fusible, nourricier. La craie ingrate pleure, en vin, des larmes d'or. Un plant de vigne, transporté par-delà les monts et les mers, lutte pour garder sa personnalité et parfois triomphe des puissantes chimies minérales."

Dans son livre Saveurs vagabondes, Frances MAYES, écrivain américaine, voyage au coeur de l'Europe. Un arrêt en Bourgogne et elle nous décrit sa visite dans un petit magasin de fromages artisanaux :

" Pendant qu'Ed se délecte d'une tarte aux noix et au chocolat, j'entre au paradis des fromages locaux. Il y a des centaines de fromages artisanaux. Les employées, toutes impeccables dans leurs blouses blanches, ressemblent à des infirmières au chevet de nouveau-nés. L'une d'elle agite un rameau feuillu au-dessus de ses protégés pour repousser les mouches. Elle a quelque chose d'une allégorie. Pourquoi n'a-t-il jamais existé de déesse du fromage ?

Pour épater Ed, j'achète un époisses* dans une boîte en bois ronde - moelleux, coulant, avec un goût pour le moins affirmé. C'est un fromage à croûte "lavée", m'apprend la déesse/infirmière : après un mois d'affinage, on la lave au marc de Bourgogne. Je choisis aussi deux minuscules chèvres, pas plus gros que la dernière phalange du pouce. Le temps de prendre du pain, et nous filons vers notre manoir en ruines."

*L'époisses est un fromage français à patte molle de Bourgogne, à base de lait de vache. Créé par des moines au XVIème siècle il devient un fromage réputé à la cour de Louis XIV

Dans son livre Saveurs vagabondes, Frances MAYES, écrivain américaine, voyage au coeur de l'Europe. Un arrêt en Bourgogne et elle nous livre ses impressions sur les pâtisseries françaises :

"En France, les pâtisseries ressemblent aux gâteaux qu'elles vous vendent - elles sont bleu clair, roses ou dorées. Quand retentit la clochette, on vous accueille dans un magasin bien rangé, où les odeurs tièdes du sucre ou du beurre arrivent en flottant des fourneaux. Autant que le goût, la forme fait l'objet d'une recherche. Nappage et saupoudrage sur les choux, les biscuits et les brioches sont aussi un régal pour l'oeil. Ed s'octroie deux ou trois de ces délices chaque jour : tartelettes au citron ou aux fraises, millefeuilles, feuilletés au chocolat noir dans leur petite coque dure, sablés aux pruneaux... Et, chaque fois qu'il en finit un, c'est :

- Vive la France ! ""

Dans son livre Saveurs vagabondes, Frances MAYES, écrivain américaine, voyage au coeur de l'Europe. Un arrêt en Bourgogne et elle nous livre ses impressions sur les célèbres marchés français :

" Cerises, oeufs de caille, patates douces, asperges blanches à six euros le kilos, abricots charnus, haricots verts, seaux de pivoines et de roses, grappes de tomates rouge cramoisi - et toute l'effervescence du marché couvert d'Auxerre. Les clients remplissent leurs cabas aux étals de fruits et de légumes, les dames de la ferme sont venues avec leurs paniers d'oeufs. Cela pourrait être un marché en Italie ou au Portugal. Mais il suffit de faire quelques pas pour être bien sûr d'être en France. Les étals des viandes sont aussi soignés que les vitrines des bijoutiers du Ponte Vecchio. Les yeux comme des soucoupes, nous regardons les dindes bridées, farcies aux pruneaux, les paupiettes de porc, les jambons roses en gelée, les poulets aux pattes noires, les rôtis dans la crépine. Je compte jusqu'à vingt sortes de terrines : poisson, foie de ceci ou de cela, "campagne", légumes, volaille. Les boulangers vendent des gougères - grosses comme des balles de base-ball -, des pâtés en croûte, de bonnes miches rocailleuses de pain. Le fromage à lui seul justifie un voyage en France. [...] Ed choisit plusieurs chèvres fermiers, ronds et gonflés, de la taille d'un gros bouton de manteau. Deux vendeurs encaissent l'argent. Je règle l'un d'eux et nous nous éloignons."

Maisons du village de la Roque-Gageac, au bord de la Dordogne.

Ce petit village médiéval abrite d'anciennes habitations troglodytiques très intéressantes à voir. Mais vivre dans ce charmant endroit n'est pas sans danger : 

Le 17 janvier 1957, un pan de la falaise s'éboule sur une partie du village, détruisant six maisons et une grange, coupant la route et terminant sa course dans la Dordogne. Trois personnes meurent.

Le 9 janvier 2010, un pan du plafond du fort troglodytique s'effondre entraînant la chute d'une partie du mur de courtine du fort, accroché à la paroi de la falaise depuis le 12ème siècle, sur le côté du bâtiment d'accueil du site.

Le 3 juin 2010, au début de la saison touristique, à la suite de la menace d'un rocher de 320 tonnes de s'effondrer sur le village et aux conclusions d'experts d'un danger imminent, la route traversant le village et surplombée par la falaise, est fermée pendant cinq semaines, avec évacuation des personnes les plus menacées.

Maison de Provins, la célèbre cité médiévale, surmontée d'une croix.

Habitation rurale typique sur la presqu'île de Quiberon. Le toit est traditionnellement fait de chaume.

Pour être étanche, le toit de chaume doit avoir une forte pente. Ainsi, pour que sa hauteur reste raisonnable, la maison doit être étroite, quitte à être très longue. Elle se compose ainsi souvent d'une succession de pièces communiquant entre elles.

Maisons de granit gris dans le petit village d'Egletons, en Corrèze